jeudi 16 février 2012

Two Cases Histories of Illness treated by Qigong



Texte d'Anne-Frédérique Déry


Résumé de l’extrait : «Two Cases Histories of Illness treated by Qigong»


Cet article a été écrit par le Camarade Ming Zheng. Celui-ci a passé une partie de sa vie à observer les maîtres du Qigong à l’œuvre, particulièrement maître Yan Xin, et fut témoin de quelques événements miraculeux reliés au Qigong qu’il a décidé de transcrire. L’éditeur original prend la peine de préciser que ces événements ont été vérifiés et ce, à plusieurs reprises.


L’auteur de ce court extrait tente de raconter de façon fidèle deux interventions importantes du  Dr. Yan, maître du Qigong. La première se déroule chez un vieil homme aux poumons fragiles, condamné à rester branchés tous les jours sur sa machine à oxygène. La seconde, chez un petit garçon dont on avait prédit une mort certaine et rapprochée. Dans un cas comme dans l’autre, il suffit de l’arrivée du Dr. Yan, de quelques paroles et d’un peu de temps et les deux patients se retrouvent miraculeusement guéris.
Le narrateur reste cependant très vague sur les gestes posés pouvant provoquer la guérison. Le Dr. Yan fait mention de pensée positive et d’une attitude réceptive face à la pratique elle-même. Il demande également aux membres de la famille d’être présents autour de la personne malade, en particulier les jeunes membres dont le maître utiliserait l’énergie psychique et mentionne finalement les bienfaits d’une alimentation saine. La guérison se produit au milieu de la discussion alors que le Dr. Yan transmet son Gong au vieillard qui se sent de mieux en mieux. Il est pratiquement guéri à peine quatre heures après le début de la visite.  Pour ce qui est du jeune garçon, le Dr. Yan, après l’avoir sauvé de la même façon, dût retrouver une prêtresse qui utilisait de mauvaises méthodes de guérison. Après lui avoir fait la démonstration de ses pouvoirs mystiques,  la prêtresse, impressionnée, accepte immédiatement la supériorité du Dr. Yan et le supplie de la prendre comme élève. Elle abandonne ses anciennes méthodes et se convertit au Qigong ce qui décuple ses capacités de guérison.






Le texte révèle donc très peu les usages et la pratique du Qigong en tant que tel. Il est toutefois intéressant d’analyser ce témoignage d’un point de vue critique. Par exemple, on sent une tendance fortement patriotique frôlant dangereusement la propagande. Le narrateur semble ainsi trouver important de mentionner que le vieillard serait suffisamment en santé pour assister à la cérémonie d’ouverture du 13ième congrès du Parti Communiste. De plus, le mépris exprimé face à la superstition, nommée à plusieurs reprises comme étant «mauvaise» ou même «diabolique», est entièrement assumé ce qui est une dimension importante de l’idéologie du PCC. Pour Camarade Ming Zheng, auteur du texte, seul le Qigong est une pratique valable, saine et efficace. De plus, certains passages peuvent porter à confusion. Alors que l’éditeur assure au lecteur que ce texte est entièrement véridique, il arrive que le narrateur fasse mention d’événements auxquels il n’a logiquement pas pu assister et dont il n’a aucune preuve : «When Dr. Yan used his gong to treat the child, over on the other side of the town the woman’s health was also affected. She became stiff all over and lost consciousness.» (p.76) Il s’agit donc d’un texte très partisan, visant par-dessus tout à convaincre et à convertir le lecteur.

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